Alaska Wild de K. A. Tucker

Titre original : The simple wild

Auteure : K. A. Tucker

Édition : Hugo Roman

Collection : New Romance

Thématique : Romance, Maladie

Parution : 07/02/2019

Prix : 17€

Résumé : 

Calla Flectcher avait tout juste 2 ans quand sa mère a quitté l’Alaska, fuyant la vie trop rude, et laissant derrière elle le père de Calla. Calla a aujourd’hui 26 ans et mène une vie bien remplie à Toronto. Lorsqu’elle apprend que les jours de son père, très malade, sont peut-être comptés, elle entreprend le voyage jusqu’à son village natal. Elle va alors découvrir le quotidien  » à la dure « , les journées qui comptent peu d’heures de clarté, les nuits à la belle étoile… Elle va en profiter pour mieux connaître son père, à qui elle tient beaucoup malgré les erreurs qu’il a commises. Tandis qu’elle tente de s’adapter à ce nouvel environnement, Jonah – le pilote fier, débraillé et détestable qui l’aide à maintenir la compagnie d’hydravions de son père opérationnelle, a clairement hâte de renvoyer cette fille de la ville chez elle, persuadé qu’elle n’est pas du tout faite pour survivre à la rudesse de l’Alaska. Jonah a sûrement raison, mais Calla est déterminée à lui prouver le contraire. Elle va rapidement créer un lien très fort et inattendu avec le pilote : de l’amitié, ou peut-être quelque chose de plus profond ? Mais Calla ne compte pas rester en Alaska et Jonah ne compte pas partir. Va-t-elle, comme sa mère bien des années plus tôt, laisser une chance à cette histoire ?

Mon avis :

Merci aux éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce roman.

Peut-on s’arrêter deux petites minutes sur cette couverture franchement belle ? Elle change totalement des Hugo New Romance de d’habitude avec des mecs à moitie à poil. D’ailleurs, tant mieux ! Mais là, il y a de quoi être intrigué et ça donne clairement envie de découvrir l’Alaska en montant à bord de cet avion – et aux côtés de Jonah aussi.

« – Beaucoup de femmes aiment les barbes.
– C’est faux.
– Ça a du style.
– Non. Le Hipster, c’est un style. Le Rockabilly, c’est un style. Mais le Yéti ? Non. »

Calla est née en Alaska mais elle n’y reste que deux petites années. Sa mère n’arrive pas à s’habituer à cette partie du monde froide, neigeuse et sans grande activité. Alors toute deux partent pour Toronto, en laissant derrière elles le père de Calla. Cependant, la distance sépare Calla de son père au fur et à mesure, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucun contact. Jusqu’au jour où Calla reçoit un coup de fil de l’Alaska lui demandant de rentrer au pays parce que son père est malade.

Si Calla hésite à aller en Alaska, elle finit par se décider et déjà, quelques péripéties surviennent. Elle rencontre un Jonah loin d’être très amical qui va lui mener la vie dure mais qui, mine de rien, l’aide beaucoup à avancer, autant dans sa vie personnelle que dans sa relation avec son père.

« À mes yeux, ce n’était qu’un yéti et il me mettait hors de moi. Mais maintenant que je le connais mieux, je me demande, en dépit de sa barbe impossible, comment je n’ai pas pu être attirée plus tôt par lui. Son regard pétille, comme s’il lisait mes pensées. »

Dans ce roman, K. A. Tucker aborde des sujets assez familiaux avec les familles séparées et les liens à distance, les relations pères-filles et la maladie. Ce roman est donc relativement chargé en émotion, allant de la tristesse, de la douleur et de la peur à l’amour, l’amitié et l’espoir. Autant vous le dire tout de suite, on passe du rire aux larmes en un rien de temps ! Mais finalement, qu’est-ce que c’est bien !

Parlons personnage un petit peu. Je les ai tous appréciés, ce qui n’arrive pas souvent quand même. Calla m’a parfois un peu énervé avec son attitude de princesse, surtout au début mais, heureusement, ça s’arrange. Ouf ! Par contre, s’il y en a bien un que j’ai rapidement apprécié, c’est Jonah. Déjà physiquement, il me plaît beaucoup mais alors niveau caractère, il est génial. Il a beaucoup d’humour, est un peu agaçant sur les bords mais donne de bons conseils, mêmes s’ils ne sont pas toujours bons à entendre. Ah, et puis son attitude à la fin, c’est love to love pour lui. Je ne m’attendais pas à ce que ça se passe comme cela mais cœur sur toi Jonah ! T’es le meilleur !

« – En jouant les kamikazes ?

– Non, en filant vers les cieux, là où est sa place. Loin de tout ce qu’il avait perdu sur la terre ferme. »

En bref, j’ai adoré Alaska Wild, même si ce n’est pas un coup de cœur. Pourtant, on en est pas loin ! Je suis ressortie de cette lecture assez contente de l’histoire, même si tout n’était pas tout rose. Mais j’ai ressenti plein d’émotion, et c’est essentiel. De plus, la romance en elle-même arrive assez tardivement dans l’histoire et j’avoue que cela n’a fait qu’accentuer encore plus mon attachement pour le roman et les personnages.

Maintenant, je rêve qu’un Jonah débarque dans ma vie. Après tout, on ne sait jamais !