Auteur : Ariel Holzl
Éditeur : Rageot
Tome : 1
Thématiques : Jeunesse, Fantasy
Parution : 2 octobre 2019
Prix : 12,5
Résumé :
« Préparez une soupe de mandragore avec 120 g de sève de mandragore et 80 g d’or des fous. Mélangez les ingrédients dans un bocal à élixir et faites mijoter une journée à feu follet. Une fois la soupe terminée, il suffit de la répandre sur tout cadavre frais pour qu’il revienne à la vie en quelques minutes. Et le rituel de zombification est accompli ! »
Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment il va éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l’aide d’une sorcière plus têtue que lui…
Mon avis :
Merci à NetGalley et aux éditions Rageot pour l’envoi de ce roman.
Toujours dans mon envie de lire plus de romans jeunesse, je n’ai pas résisté quand Rageot a mis en accès libre Fingus Malister. Déjà en librairie il avait attiré mon attention avec sa couverture donc je ne pouvais que me laisser tenter. En revanche, le résultat n’est pas aussi bon que ce j’avais espéré…
Fingus Malister est le dernier de sa famille. Les Malister sont une grande famille de mages noires et ils sont peu appréciés dans leur ville. Tellement peu qu’ils ont même été assassinés. Seul Fingus a miraculeusement survécu et il compte bien faire honneur à sa famille en devenant un incroyable nécromancien. Cependant, pour cela, il doit entrer dans une grande école et il va avoir besoin d’aide de Polly, une sorcière.
J’aurais bien aimé dire que Fingus aurait besoin de l’aide de son amie Polly mais je ne peux les considérer comme ami. Autant Polly fait beaucoup pour Fingus et l’aide autant que possible et est son ami. Cependant, Fingus est exécrable avec Polly (comme avec tout le monde) et il ne la considère pas comme son amie. Il la considère d’ailleurs bien plus comme sa servante (ce qu’il dit à plusieurs reprises d’ailleurs) et la traite comme telle. Fingus est clairement insupportable.
D’ailleurs, il y a autre chose que je n’ai pas du tout aimé : la manière dont Polly est décrite et celle dont elle est traitée. Dès le premier chapitre, Polly est décrite par rapport à son poids : « Le manche de l’épuisette se courba violemment. Mais Polly était plutôt ronde et elle ne bougea pas d’un pouce. » Cette description m’a fait lever les yeux au ciel et je n’ai pas apprécié cette manière de la présenter. Mais, le pire dans tout ça, c’est que Fingus passe son temps à insulter Polly sur son poids à base de « – J’ai pensé qu’un peu d’exercice ne te ferait pas de mal, gras de carpe, répondit Fingus avec un clin d’oeil. Allez, assez perdu de temps ! » par exemple. Les insultes de ce genre sont assez récurrentes et ça me fait halluciner qu’un roman destiné à des enfants porte un tel message.
Le personnage de Fingus, insupportable, égoïste et insultant ainsi que les insultes récurrentes envers Polly ont vraiment gâché ma lecture. L’histoire en elle-même est bien, pas aussi extraordinaire que ce j’aurais voulu mais pas mal. En revanche, le jugement sur le corps de Polly et le personnage de Fingus que je n’ai pas supporté une seule seconde ont rendu ma lecture compliquée. Certes, le roman se lit tout de même rapidement, l’univers est intéressant et j’ai aimé les jeux de mots mais il y a trop de méchanceté dans ce roman, et pas seulement envers Polly. Pour le coup, je sais déjà que je ne lirais pas la suite et je ne le recommande pas vraiment.
La page en folie 
Je déteste les personnages comme Fingus alors rien que pour ça, je vais passer mon tour.
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