Les ombres de Julia, tome 1 : La fille de la noyée de Catherine Egan

Auteure : Catherine Egan

Éditeur : Milan

Thématique : Fantastique, Jeunesse

Tome : 1 sur 2

Parution : 7 mars 2018

Prix : 16,90 €

Résumé : 

Julia a le pouvoir de devenir invisible ou plus exactement elle est capable de reculer en un point de l’espace où la majorité des gens ne peuvent plus la voir. Dans un pays où toutes les formes de magie sont sévèrement punies, elle a choisi d’utiliser son don pour voler et espionner. Elle reçoit ainsi pour mission de s’infiltrer dans la maison de madame Och pour épier ses locataires.

Mon avis :

J’ai eu Les ombres de Julia dans une des boxs Mille et un livres il y a pas mal de temps déjà. Il ne me tentait pas des masses mais j’avais tout de même décidé de le garder. Le temps est passé, l’envie n’est pas venue mais j’avais vu peu d’avis passé sur ce roman donc je voulais en savoir plus sur cette histoire.

« Leçon pour les domestiques de Spira : le crime paie. »

J’ai l’habitude de faire un petit résumé à chaque chronique mais je ne sais pas comment vous décrire l’histoire. Je n’ai pas compris une partie de l’histoire, des intrigues et des mystères. En gros, je suis passé à côté de la moitié de l’histoire… ça craint.

L’univers n’est pas très bien construit et expliqué à mon goût. Il y a des aspects qui ne sont pas exploités, d’autres qui sont balancés comme des boulets de canon mais dont l’histoire ne nous explique rien. Même après ma lecture, il y a encore des choses que je ne comprends pas. Certes, c’est un tome 1 et donc un peu introductif mais là, rien n’est vraiment introduit. Je n’ai pas compris de quoi parler l’histoire pendant la moitié du roman, voire les trois quarts ! Déjà que je n’aimais pas particulier l’univers, l’histoire, les personnages, etc. si en plus je ne comprends pas ce que se passe, c’est la cata…

« Cazmir m’a dit que toute grande ambition s’enracine dans un désir de vengeance ou de pouvoir, mais je soupçonne que c’est la nature d’un certain genre d’homme de croire universelles ses vérités personnelles. Il ne comprendrait pas quelle puissance peuvent avoir le remords, le désir de réparation. Il n’a parlé ni de l’amour, ni du chagrin. Pourtant, nous ne sommes pas totalement dissemblables. »

L’histoire est donc encore un mystère et j’ai bien plus de questions en suspend que de réponses. Et puis les personnages, je n’ai accroché avec aucun d’eux. J’ai d’ailleurs eu peur que la romance (parce qu’il y en a toujours une), prenne trop de place dans le récit, mais ça a été. Je n’aurais pas dit non à l’absence de romance, mais malheureusement, je crois qu’en jeunesse/fantasy/fantastique, etc., il y en a forcément une. Malgré tout cela, je dois tout de même avouer que les actions s’enchaînent plutôt bien et montent crescendos au fur et à mesure.

En bref, ce roman ne me tentait pas et mon instinct avait vu juste. Ce roman n’est clairement pas fait pour moi et je ne lirais pas le second tome. Malgré les actions, j’ai trouvé l’histoire plate et ennuyeuse, je n’ai pas accroché aux personnages ni au récit qui n’est pas assez approfondi.

« Me détourner n’est pas dans mon caractère. Non ; je regarde mes cauchemars en face. Et si jamais eux me regardaient, ils ne verraient que l’obscurité. Je ne suis pas là. »